Huile sur toile 54 x 66 cm
5000 €
Pierre DE BELAY
De son nom complet : Eugène Pierre Savigny de BELAY 1890 – 1947 peintre coloriste inaugurant le treillisme
Il est né en 1890 à Quimper faisant partie d’une famille nombreuse et artistique. Le poète et peintre Max Jacob (1876-1944) séjourne dans sa ville natale, il est reçu dans la famille Savigny.
Le talent de dessinateur d’Eugène est remarqué. Max Jacob le fait venir à Paris où il le présente à ses amis du Bateau-Lavoir : Picasso, Apollinaire, André Salmon.
Eugène a réalisé plusieurs portraits de Max Jacob de 1907 à 1909, dans la pose du poète travaillant dans sa chambre de la rue Ravignan. Un grande amitié nait entre les deux hommes.
Pendant sa période de service militaire, de 1910 à 1913 , il adopte le pseudonyme de Pierre de Belay.
Après la guerre, il quitte Montmartre pour s’installer à Montparnasse. Il peint les mondanités de la vie Parisienne, ainsi que les scènes de cafés et de restaurants.
Durant les saisons estivales, il revient régulièrement à Quimper. Pierre de Belay s’affirme comme un peintre des scènes vivantes. Les marchés et les marins de Douarnenez ou de Camaret animent ses toiles.
Il adopte des couleurs vives, non mélangées et travaille beaucoup les tons de verts. La Bretagne, et plus particulièrement la Cornouaille, est une source d’inspiration constante pour l’artiste.
L’année 1931 correspond à l’apparition d’une nouvelle thématique dans la peinture de Pierre de Belay ; c’est sa « période des avocats », bien représentée dans l’exposition,
grâce au prêt exceptionnel de l’Orde des Avocats du Barreau de Paris. Les nombreuses œuvres réalisées par de Belay évoquent le monde judiciaire des années trente.
Il s’est plus spécifiquement intéressé à l’affaire Stavisky ; Serge Alexandre Stavisky (1886-1934), était accusé d’avoir détourné plus de 200 millions de francs au détriment du Crédit municipal de Bayonne.
Pierre de Belay se rend tous les jours au procès, réalisant plus de 300 dessins. Son modèle préféré est maître Moro-Giafferi (1878-1956), avocat et homme politique.
En 1939, Pierre de Belay inaugure le « treillisme », une manière originale de peindre à l’huile au moyen de touches entrecroisées. Pierre de Belay est décédé en 1947 à Ostende.
De son nom complet : Eugène Pierre Savigny de BELAY 1890 – 1947 peintre coloriste inaugurant le treillisme
Il est né en 1890 à Quimper faisant partie d’une famille nombreuse et artistique. Le poète et peintre Max Jacob (1876-1944) séjourne dans sa ville natale, il est reçu dans la famille Savigny.
Le talent de dessinateur d’Eugène est remarqué. Max Jacob le fait venir à Paris où il le présente à ses amis du Bateau-Lavoir : Picasso, Apollinaire, André Salmon.
Eugène a réalisé plusieurs portraits de Max Jacob de 1907 à 1909, dans la pose du poète travaillant dans sa chambre de la rue Ravignan. Un grande amitié nait entre les deux hommes.
Pendant sa période de service militaire, de 1910 à 1913 , il adopte le pseudonyme de Pierre de Belay.
Après la guerre, il quitte Montmartre pour s’installer à Montparnasse. Il peint les mondanités de la vie Parisienne, ainsi que les scènes de cafés et de restaurants.
Durant les saisons estivales, il revient régulièrement à Quimper. Pierre de Belay s’affirme comme un peintre des scènes vivantes. Les marchés et les marins de Douarnenez ou de Camaret animent ses toiles.
Il adopte des couleurs vives, non mélangées et travaille beaucoup les tons de verts. La Bretagne, et plus particulièrement la Cornouaille, est une source d’inspiration constante pour l’artiste.
L’année 1931 correspond à l’apparition d’une nouvelle thématique dans la peinture de Pierre de Belay ; c’est sa « période des avocats », bien représentée dans l’exposition,
grâce au prêt exceptionnel de l’Orde des Avocats du Barreau de Paris. Les nombreuses œuvres réalisées par de Belay évoquent le monde judiciaire des années trente.
Il s’est plus spécifiquement intéressé à l’affaire Stavisky ; Serge Alexandre Stavisky (1886-1934), était accusé d’avoir détourné plus de 200 millions de francs au détriment du Crédit municipal de Bayonne.
Pierre de Belay se rend tous les jours au procès, réalisant plus de 300 dessins. Son modèle préféré est maître Moro-Giafferi (1878-1956), avocat et homme politique.
En 1939, Pierre de Belay inaugure le « treillisme », une manière originale de peindre à l’huile au moyen de touches entrecroisées. Pierre de Belay est décédé en 1947 à Ostende.