Elysee MACLET

Peintre français (1881 – 1962) Peintre français paysagiste de Montmartre – Peintre de Montmartre, son art est proche de celui de Maurice Utrillo.

En 1906 , il quitte la Picardie pour rejoindre Paris et Montmartre Il y fait ses débuts
en peignant modestement des lits. Puis il travaille comme décorateur au Moulin Rouge

Il est le premier à peindre Montmartre avec d’autres techniques que l’impressionnisme,
inventant un style qui inspirera d’autres peintres devenus plus célèbres.
Au début , il peint des aquarelles, Puis, il passe à la brosse avant de prendre
le couteau vers 1909, une technique alors quasiment abandonnée et dans laquelle il excelle.

Les couleurs apparaissent expressivement, et il peint le vieux village de Montmartre,
la banlieue parisienne et des bouquets de fleurs.
Il fréquente Max Jacob avec lequel il partage le même lit, lors des dévotions
nocturnes de celui-ci.
Pendant la Première Guerre mondiale, il est infirmier dans un hôpital tenu par des religieuses.
Vers 1916, il peint puis expose des poupées de crinoline au Salon des humoristes qui se tient
à la galerie de la Boétie on Puis son style s’affirme et il vend ses toiles.
Il a alors de nombreux clients et les marchands d’art de Paris n’hésitent pas à accrocher
ses œuvres côté de celles de ses contemporains illustres. Il développe la couleur et la
finesse des formes. Cette période est considérée comme celle où Maclet est au sommet de son art.
En 1918 il va à Dieppe, il découvre la mer et va peindre en Normandie. Il rentre à Paris l’année suivante, Maclet est alors pressenti alors comme le nouvel Utrillo, dont il est devenu un proche ami et imitateur.
Chez Mathot, en haut de la rue des Martyrs, il fait la connaissance de Knudsen, un antiquaire de l’avenue George-V qui le présente en 1923 au baron Von Frey, riche industriel autrichien, qui prend Maclet sous contrat. Son mécène l’envoie séjourner dans le Midi de la France à la rencontre de ses couleurs, de ses paysages et de sa lumière. Les tableaux de Maclet se parent alors de la densité et de l’éclat de l’émail. Un observateur éclairé de l’époque lui témoignera : « Depuis Van Gogh, je n’ai jamais vu aucun peintre employer la couleur pure comme vous le faites » Dégagé de toute contrainte matérielle, il est libre de peindre et peut se laisser aller à l’exaltation de la couleur. C’est à cette période, alors que la peinture lui permet de vivre dignement, qu’il se lie d’amitié avec Lucien Genin (1894-1953), un jeune peintre normand, à qui il apprendra le métier,
vers 1920. Ils s’installent ensemble à l’hôtel du Poirier, sur le même palier, puis dans un
appartement commun rue des Beaux-Arts
Ses œuvres expriment la joie et il restera dans le Sud de la France de 1924 à 1928.
Puis en 1929-1930, il est en Bretagne où sa peinture perd l’expression colorée
que lui inspirait le Sud. Le baron se réservait la plupart des œuvres de Maclet qu’il envoyait
aux États-Unis à de riches collectionneurs. Il en fait même entrer dans de nombreux musées
américains et européens.
En pleine crise économique, il rompt son contrat avec son mécène autrichien, probablement
mal inspiré par ceux qui jalousaient sa réussite. Pour Maclet, c’est le début d’une période
difficile matériellement, et même sentimentalement. D’août à décembre 1933, à la suite de
troubles du comportement et de la mémoire, il sombre à nouveau dans l’alcoolisme,
Maclet est interné à Sainte-Anne.

Après 1935, le peintre peint à nouveau Paris. Il peint ses rues avec précision, les toiles de
cette époque sont plaisantes, avec des couleurs fraîches et poétiques. Son dernier logis est
une chambre sans fenêtre rue Marcadet
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, dans Paris occupé, Maclet peint symboliquement la
capitale sous la neige. Après la guerre, la galerie Norvins organise, sous le titre Autour
du Moulin, une exposition de ses œuvres récentes.
En 1957, la galerie Nicolas Poussin organise sous la direction de Marcel Guicheteau la
première rétrospective de l’artiste.
En février 1960, la galerie Aymonier expose les peintres du XXe siècle. Maclet y présente
72 œuvres. À cette même époque, il vit toujours pauvrement rue Marcadet avec son épouse Simone,
alors que sa cote ne cesse de monter et que les propriétaires de ses tableaux les revendent
pour spéculer.

Il meurt à Paris à l’hôpital Lariboisière le 23 août 1962

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lOGO abc

Peintre français (1881 – 1962) Peintre français paysagiste de Montmartre – Peintre de Montmartre, son art est proche de celui de Maurice Utrillo.

En 1906 , il quitte la Picardie pour rejoindre Paris et Montmartre Il y fait ses débuts
en peignant modestement des lits. Puis il travaille comme décorateur au Moulin Rouge

Il est le premier à peindre Montmartre avec d’autres techniques que l’impressionnisme,
inventant un style qui inspirera d’autres peintres devenus plus célèbres.
Au début , il peint des aquarelles, Puis, il passe à la brosse avant de prendre
le couteau vers 1909, une technique alors quasiment abandonnée et dans laquelle il excelle.

Les couleurs apparaissent expressivement, et il peint le vieux village de Montmartre,
la banlieue parisienne et des bouquets de fleurs.
Il fréquente Max Jacob avec lequel il partage le même lit, lors des dévotions
nocturnes de celui-ci.
Pendant la Première Guerre mondiale, il est infirmier dans un hôpital tenu par des religieuses.
Vers 1916, il peint puis expose des poupées de crinoline au Salon des humoristes qui se tient
à la galerie de la Boétie on Puis son style s’affirme et il vend ses toiles.
Il a alors de nombreux clients et les marchands d’art de Paris n’hésitent pas à accrocher
ses œuvres côté de celles de ses contemporains illustres. Il développe la couleur et la
finesse des formes. Cette période est considérée comme celle où Maclet est au sommet de son art.
En 1918 il va à Dieppe, il découvre la mer et va peindre en Normandie. Il rentre à Paris l’année suivante, Maclet est alors pressenti alors comme le nouvel Utrillo, dont il est devenu un proche ami et imitateur.
Chez Mathot, en haut de la rue des Martyrs, il fait la connaissance de Knudsen, un antiquaire de l’avenue George-V qui le présente en 1923 au baron Von Frey, riche industriel autrichien, qui prend Maclet sous contrat. Son mécène l’envoie séjourner dans le Midi de la France à la rencontre de ses couleurs, de ses paysages et de sa lumière. Les tableaux de Maclet se parent alors de la densité et de l’éclat de l’émail. Un observateur éclairé de l’époque lui témoignera : « Depuis Van Gogh, je n’ai jamais vu aucun peintre employer la couleur pure comme vous le faites » Dégagé de toute contrainte matérielle, il est libre de peindre et peut se laisser aller à l’exaltation de la couleur. C’est à cette période, alors que la peinture lui permet de vivre dignement, qu’il se lie d’amitié avec Lucien Genin (1894-1953), un jeune peintre normand, à qui il apprendra le métier,
vers 1920. Ils s’installent ensemble à l’hôtel du Poirier, sur le même palier, puis dans un
appartement commun rue des Beaux-Arts
Ses œuvres expriment la joie et il restera dans le Sud de la France de 1924 à 1928.
Puis en 1929-1930, il est en Bretagne où sa peinture perd l’expression colorée
que lui inspirait le Sud. Le baron se réservait la plupart des œuvres de Maclet qu’il envoyait
aux États-Unis à de riches collectionneurs. Il en fait même entrer dans de nombreux musées
américains et européens.
En pleine crise économique, il rompt son contrat avec son mécène autrichien, probablement
mal inspiré par ceux qui jalousaient sa réussite. Pour Maclet, c’est le début d’une période
difficile matériellement, et même sentimentalement. D’août à décembre 1933, à la suite de
troubles du comportement et de la mémoire, il sombre à nouveau dans l’alcoolisme,
Maclet est interné à Sainte-Anne.

Après 1935, le peintre peint à nouveau Paris. Il peint ses rues avec précision, les toiles de
cette époque sont plaisantes, avec des couleurs fraîches et poétiques. Son dernier logis est
une chambre sans fenêtre rue Marcadet
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, dans Paris occupé, Maclet peint symboliquement la
capitale sous la neige. Après la guerre, la galerie Norvins organise, sous le titre Autour
du Moulin, une exposition de ses œuvres récentes.
En 1957, la galerie Nicolas Poussin organise sous la direction de Marcel Guicheteau la
première rétrospective de l’artiste.
En février 1960, la galerie Aymonier expose les peintres du XXe siècle. Maclet y présente
72 œuvres. À cette même époque, il vit toujours pauvrement rue Marcadet avec son épouse Simone,
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pour spéculer.

Il meurt à Paris à l’hôpital Lariboisière le 23 août 1962

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