Huile sur panneau 45 x 65 cm
6000 €
Maximilien LUCE
Maximilien Luce, (1858 – 1941) – Peintre , dessinateur français
Manifestant très tôt un goût prononcé pour le dessin, il suit des cours du soir et reçoit.
l’enseignement de Jules-Ernest Panis, ami de Corot. À 14 ans, le jeune Maximilien commence
un apprentissage de graveur sur bois dans les ateliers de Hildebrand. Ouvrier-graveur à 18 ans, il entre dans l’atelier d’Eugène Froment où il fait la connaissance de Léon Gausson et de Cavallo-Peduzzi, ces derniers l’initiant aux recherches et à la technique de Seurat ainsi qu’aux nouvelles techniques de la peinture optique. Luce fréquente alors l’Académie Suisse et l’atelier de Carolus Duran au sein duquel il est admis.
En 1887, lors de son premier envoi au Salon des Indépendants, Maximilien Luce est remarqué
par Pissarro. Il rencontre Seurat, Cross et Signac.
Désormais il adopte la méthode des « pointillistes » et prendra une part constante aux expositions de ce groupe, alors d’avant-garde.
Proche du monde ouvrier qu’il défendra et exaltera sa vie durant en collaborant à de multiples
publications anarchistes, telles « Le Père peinard » ou « La Révolte », Luce est impliqué en
1984 dans le « Procès des Trente », ce qui lui vaut un séjour en prison.
Tandis que les expositions à succès s’enchaînent dans les plus prestigieuses galeries
parisiennes telles Durand-Ruel, Bernheim ou Druet, Luce fait la connaissance d’Alfred Veillet par l’intermédiaire du couple Agutte Sembat lors du Salon des Indépendants de 1905.
Abandonnant peu à peu le pointillisme, Luce peint avec un art qui lui est propre. Témoin du
siège de Paris et de l’agonie de la Commune, il est particulièrement marqué par la Grande
Guerre, en restitue avec émotion des scènes déchirantes aux abords de la gare de l’Est, où
défilent, pêle-mêle, encore meurtris, des traumatismes des combats, permissionnaires et blessés, femmes et enfants dans l’attente.
À partir de 1917, Luce découvre Rolleboise, lors de fréquents séjours chez son ami, Veillet.
Ce dernier le convainc d’y acquérir une maison, ce qu’il fait en 1920.
De facture plus libre et plus aisée, l’oeuvre de Maximilien Luce se décline au plus près des
variations changeantes de la nature, imprégnée des charmes des boucles de la Seine dans de
subtiles esquisses prises « sur le motif », scènes de genre ou portraits délicats et harmonieux
Maximilien Luce, (1858 – 1941) – Peintre , dessinateur français
Manifestant très tôt un goût prononcé pour le dessin, il suit des cours du soir et reçoit.
l’enseignement de Jules-Ernest Panis, ami de Corot. À 14 ans, le jeune Maximilien commence
un apprentissage de graveur sur bois dans les ateliers de Hildebrand. Ouvrier-graveur à 18 ans, il entre dans l’atelier d’Eugène Froment où il fait la connaissance de Léon Gausson et de Cavallo-Peduzzi, ces derniers l’initiant aux recherches et à la technique de Seurat ainsi qu’aux nouvelles techniques de la peinture optique. Luce fréquente alors l’Académie Suisse et l’atelier de Carolus Duran au sein duquel il est admis.
En 1887, lors de son premier envoi au Salon des Indépendants, Maximilien Luce est remarqué
par Pissarro. Il rencontre Seurat, Cross et Signac.
Désormais il adopte la méthode des « pointillistes » et prendra une part constante aux expositions de ce groupe, alors d’avant-garde.
Proche du monde ouvrier qu’il défendra et exaltera sa vie durant en collaborant à de multiples
publications anarchistes, telles « Le Père peinard » ou « La Révolte », Luce est impliqué en
1984 dans le « Procès des Trente », ce qui lui vaut un séjour en prison.
Tandis que les expositions à succès s’enchaînent dans les plus prestigieuses galeries
parisiennes telles Durand-Ruel, Bernheim ou Druet, Luce fait la connaissance d’Alfred Veillet par l’intermédiaire du couple Agutte Sembat lors du Salon des Indépendants de 1905.
Abandonnant peu à peu le pointillisme, Luce peint avec un art qui lui est propre. Témoin du
siège de Paris et de l’agonie de la Commune, il est particulièrement marqué par la Grande
Guerre, en restitue avec émotion des scènes déchirantes aux abords de la gare de l’Est, où
défilent, pêle-mêle, encore meurtris, des traumatismes des combats, permissionnaires et blessés, femmes et enfants dans l’attente.
À partir de 1917, Luce découvre Rolleboise, lors de fréquents séjours chez son ami, Veillet.
Ce dernier le convainc d’y acquérir une maison, ce qu’il fait en 1920.
De facture plus libre et plus aisée, l’oeuvre de Maximilien Luce se décline au plus près des
variations changeantes de la nature, imprégnée des charmes des boucles de la Seine dans de
subtiles esquisses prises « sur le motif », scènes de genre ou portraits délicats et harmonieux