Raoul PRADIER

Raoul Pradier ( 1929 – 2017 ) est un peintre français, appartenant à la nouvelle école de Paris

A 18 ans il s’inscrit à un atelier préparatoire aux Arts Déco, puis à 20 ans à l’École des métiers d’art.
En 1952, il obtient le diplôme de fin d’étude convoité.
Galerie Framond signe un contrat d’exclusivité . Pendant deux ans, l’artiste participe aux différentes expositions de la galerie dont la Nouvelle Vague.
En 1952, Pradier obtient une bourse au Prix Antral, décerné par la ville de Paris avec « Les Poissons » une toile acquise par l’État.
Parmi les jeunes peintres figuratifs, Pradier est l’un des mieux doués. Il excelle à rehausser des formes bien définies d’accords vibrants .

La Galerie Framond organise une première exposition personnelle autour des toiles des Baléares et de Provence.
C’est une peinture sans concession que la sienne, une peinture dont l’expression sévère peut s’inscrire dans la lignée de celles qui, de Courbet à Dunoyer de Segonzac, ont glorifié la nature. La critique salue ces débuts prometteurs : « Parmi les jeunes, il occupe une place de choix, s’émerveillant de découvrir, dans le quotidien, maintes raisons d’admirer et d’agir . Pradier est le peintre de la sobriété ; nul éclat dans sa couleur, ni dans sa composition, seulement une sorte de robustesse mise en valeur par une matière savoureuse et par des beaux noirs . Sans doute aurons nous en Pradier, l’homme sain qui redonnera à ses camarades le goût du beau métier voué à l’expression de l’irremplaçable motif, la nature.

La même année, le peintre rejoint la Galerie Romanet avec laquelle il signe un contrat d’exclusivité pour cinq ans.
Ensuite il expose au Salon d’automne, il y présente essentiellement des natures mortes, et aux Indépendants.
En 1954 il rejoint le Salon des jeunes peintres qui lui décerne, son prix du Jeune Peintre avec Le Marché.

L’année suivante, Pradier est élu secrétaire général du comité d’organisation.
Il expose à Comparaisons et à l’École de Paris. Il présente « Coqs Pendus « au Salon des Tuileries,
toile présentée avec succès quelques mois plus tard au Prix de la Critique.
Peu de jeunes artistes sont aussi doués que Pradier
Le peintre est invité à la Biennale de Menton.
La collaboration avec la Galerie Romanet se concrétise par différentes expositions personnelles.
La première, en 1958, propose au public une soixantaine d’œuvres, essentiellement des paysages et des natures mortes.
La Galerie Motte fait découvrir Pradier au public Suisse.

Après l’exposition de 1961, les relations avec son marchand se terminent.
Avant l’obtention du prix du Salon de la Jeune Peinture et trois avant celui de la Critique,
il compte sur les des marchands pour obtenir le succès.Il se brouille par la suite avec les galeristes influents, le peintre se ferment définitivement de nombreuses portes.
Il n’est plus défendu quand la figuration est malmenée et quand survient, à partir de 1962, la crise du marché. L’art de Pradier,
particulièrement ses natures mortes exécutées au couteau dans des tons sourds, illustre les préoccupations formelles de la Nouvelle Vague.
Plus jeune de quelques années que les fondateurs du Salon de la Jeune Peinture, Pradier s’impose quand déjà apparaissent les prémices d’une
évolution radicale vers davantage de couleurs et de lumière.
L’art frugal de l’époque après-guerre est confiné au rang de témoignage d’une époque oublié, jusqu’à nouvelle ordre

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Raoul Pradier

Raoul Pradier ( 1929 – 2017 ) est un peintre français, appartenant à la nouvelle école de Paris

A 18 ans il s’inscrit à un atelier préparatoire aux Arts Déco, puis à 20 ans à l’École des métiers d’art.
En 1952, il obtient le diplôme de fin d’étude convoité.
Galerie Framond signe un contrat d’exclusivité . Pendant deux ans, l’artiste participe aux différentes expositions de la galerie dont la Nouvelle Vague.
En 1952, Pradier obtient une bourse au Prix Antral, décerné par la ville de Paris avec « Les Poissons » une toile acquise par l’État.
Parmi les jeunes peintres figuratifs, Pradier est l’un des mieux doués. Il excelle à rehausser des formes bien définies d’accords vibrants .

La Galerie Framond organise une première exposition personnelle autour des toiles des Baléares et de Provence.
C’est une peinture sans concession que la sienne, une peinture dont l’expression sévère peut s’inscrire dans la lignée de celles qui, de Courbet à Dunoyer de Segonzac, ont glorifié la nature. La critique salue ces débuts prometteurs : « Parmi les jeunes, il occupe une place de choix, s’émerveillant de découvrir, dans le quotidien, maintes raisons d’admirer et d’agir . Pradier est le peintre de la sobriété ; nul éclat dans sa couleur, ni dans sa composition, seulement une sorte de robustesse mise en valeur par une matière savoureuse et par des beaux noirs . Sans doute aurons nous en Pradier, l’homme sain qui redonnera à ses camarades le goût du beau métier voué à l’expression de l’irremplaçable motif, la nature.

La même année, le peintre rejoint la Galerie Romanet avec laquelle il signe un contrat d’exclusivité pour cinq ans.
Ensuite il expose au Salon d’automne, il y présente essentiellement des natures mortes, et aux Indépendants.
En 1954 il rejoint le Salon des jeunes peintres qui lui décerne, son prix du Jeune Peintre avec Le Marché.

L’année suivante, Pradier est élu secrétaire général du comité d’organisation.
Il expose à Comparaisons et à l’École de Paris. Il présente « Coqs Pendus « au Salon des Tuileries,
toile présentée avec succès quelques mois plus tard au Prix de la Critique.
Peu de jeunes artistes sont aussi doués que Pradier
Le peintre est invité à la Biennale de Menton.
La collaboration avec la Galerie Romanet se concrétise par différentes expositions personnelles.
La première, en 1958, propose au public une soixantaine d’œuvres, essentiellement des paysages et des natures mortes.
La Galerie Motte fait découvrir Pradier au public Suisse.

Après l’exposition de 1961, les relations avec son marchand se terminent.
Avant l’obtention du prix du Salon de la Jeune Peinture et trois avant celui de la Critique,
il compte sur les des marchands pour obtenir le succès.Il se brouille par la suite avec les galeristes influents, le peintre se ferment définitivement de nombreuses portes.
Il n’est plus défendu quand la figuration est malmenée et quand survient, à partir de 1962, la crise du marché. L’art de Pradier,
particulièrement ses natures mortes exécutées au couteau dans des tons sourds, illustre les préoccupations formelles de la Nouvelle Vague.
Plus jeune de quelques années que les fondateurs du Salon de la Jeune Peinture, Pradier s’impose quand déjà apparaissent les prémices d’une
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